La fin d’une ère pour la messagerie instantanée
Depuis les années 2000, la plateforme Skype a été synonyme de communication en ligne. Beaucoup d'entre vous ont passé du temps à discuter en visioconférence, à appeler des proches à l’étranger ou même à organiser des réunions professionnelles sur cette plateforme.
Cependant, après 21 ans de service, Microsoft a annoncé la fermeture progressive de Skype, marquant ainsi la fin d’une période intense de l’ère de la plateforme pour laisser place à de nouveaux outils de communication.
Une icône des années 2000
Lancé en 2003 par une équipe d’entrepreneurs estoniens et suédois, Skype a rapidement révolutionné la communication numérique. À l’époque, passer des appels audio et vidéo gratuits via Internet était une petite révolution et un nouveau départ quant aux innovations. Avec plus de 300 millions d’utilisateurs actifs au pic de sa popularité, Skype s’est imposé aussi bien auprès des particuliers qu’auprès des entreprises.
En 2011, la plateforme Skype est rachetée par Microsoft pour 8,5 milliards de dollars. Skype est devenu un pilier de l’écosystème Windows, mais aussi de la suite Office. Pourtant, au fil du temps, la concurrence s’est intensifiée avec l’arrivée de WhatsApp, Zoom, Google Meet, Teams ou encore Discord, qui ont pris alors progressivement leurs parts de marché, effaçant la popularité de Skype.
Pourquoi Microsoft prend la décision de fermer Skype ?
Depuis 2017, l’entreprise mise massivement sur Microsoft Teams, une plateforme orientée travail collaboratif, qui a littéralement explosé pendant la pandémie de COVID-19. Teams offre les fonctionnalités de Skype avec des outils de gestion de projet, de partage de fichiers et d’intégration avec les applications Office. Un gain de temps et de facilité pour les entreprises et les particuliers qui sont amenés à utiliser ses fonctionnalités.
Dans le contexte actuel, le marché privilégie des solutions intégrées et centrées sur la productivité, Skype faisant de moins en moins le poids face à la concurrence accrue. Microsoft a donc choisi de concentrer ses ressources et ses innovations sur Teams, en annonçant une migration progressive des utilisateurs de Skype directement vers cette plateforme.
Que faire si vous utilisez encore Skype ?
Pour ceux qui utilisent encore Skype, il n'y a pas d’urgence absolue. En effet, Microsoft a prévu une fermeture progressive, avec des communications et des guides de transition pour les utilisateurs afin de s'orienter et de mieux traiter la suppression de la plateforme.
Cependant, avant la suppression définitive, il est important de s’assurer que vous ayez sauvegardé vos conversations importantes. Microsoft permettra sans doute l’exportation des historiques, mais il est préférable et plus sûr de le faire soi-même.
Vous pouvez transférer vos données sur la plateforme Microsoft Teams qui a le même usage, que ce soit personnel ou professionnel ; elle est aujourd'hui une alternative très intéressante, notamment grâce à son offre gratuite.
Enfin, explorez les alternatives de Skype comme Zoom, WhatsApp, Signal, Google Meet ou Discord qui proposent des services tout aussi puissants et parfois plus adaptés à des usages non professionnels.
Un chapitre qui se tourne
La fermeture de Skype, c’est aussi un petit coup de nostalgie pour toute une génération qui a découvert les appels vidéo avec cette plateforme. C’est aussi le reflet d’une industrie en constante mutation, où seuls les plus innovants survivent.
Pour les fans de la première heure, il reste au moins une consolation : sans Skype, peut-être que Teams, Zoom ou WhatsApp n’auraient jamais vu le jour.
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