14 avril 2025 : Nouvel An bouddhiste et tamoul
Le lundi 14 avril 2025, des millions de personnes à travers l’Asie du Sud et l’Asie du Sud-Est célèbrent le Nouvel An bouddhiste et tamoul. C’est une fête débordante de traditions, de spiritualité et de festivités colorées à l’image de l’Asie et de ses coutumes.
Une célébration importante sur le continent asiatique
Le Nouvel An bouddhiste est connu sous différents noms selon les pays, par exemple : Songkran en Thaïlande, Thingyan en Birmanie, Pi Mai au Laos et Choul Chhnam Thmey au Cambodge.
Le 14 avril marque le passage à une nouvelle année lunaire. Il est aussi célébré au Sri Lanka sous un tout autre nom, le Sinhala Aluth Avurudu, où il est fêté simultanément avec le Nouvel An tamoul, appelé Puthandu.
D’après les croyances bouddhistes et hindoues, cette période symbolise un renouveau spirituel et planétaire. L’alignement des astres détermine l’heure exacte du passage à la nouvelle année, symbolisant un moment sacré pour les fidèles.
Entre rituels spirituels et festivités
Dès le matin, les célébrations débutent par des rituels spirituels avec des prières et des visites aux temples, où les fidèles allument des lampes à huile et offrent des fleurs et de la nourriture aux moines.
Au Sri Lanka, les habitants suivent des rituels précis durant cette journée de renouveau. Le moment exact pour allumer le feu, préparer le premier repas et entreprendre une activité propice pour l’année à venir.
Tandis qu’en Thaïlande et au Laos, le Nouvel An est marqué par des batailles d’eau géantes dans les rues. Ce rituel peut représenter du divertissement, mais c’est également un acte de purification et de bénédiction pour chasser la malchance et accueillir la nouvelle année avec sérénité pour chacun d'entre nous.
En Inde, au Tamil Nadu et chez les Tamouls du Sri Lanka, Puthandu est honoré, fêté avec des repas festifs et la préparation du mangai pachadi, un plat symbolisant les différentes saveurs de la vie ; il est doux, acide, amer et épicé.
Une tradition vivante malgré la modernité
Depuis quelques années, on connaît une forte croissance du tourisme en Asie, notamment durant les fêtes. Les réseaux sociaux sont un facteur clé quant à cette montée en progression positive.
En effet, chaque année, ces célébrations attirent de plus en plus de visiteurs en Asie pour y vivre les traditions.
Cependant, les autorités locales rappellent l’importance à tous de préserver l’essence spirituelle de ces festivités et appellent au respect des traditions et des habitants.
Entre cérémonie spirituelle et joie collective, le Nouvel An bouddhiste et tamoul représente un moment de partage, de cohésion et de renouveau, où chacun, croyant ou non, est invité à célébrer le cycle de la vie avec gratitude et espoir pour cette nouvelle année.
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