La parole comme pilier de la démocratie
Chaque année, le 3 mai marque la Journée mondiale de la liberté de la presse, une date clé pour célébrer l’indépendance, le courage, mais également ce rôle important des journalistes à travers notre société. Elle a été fondée par l’UNESCO en 1993. Cette journée est bien plus qu’un hommage. En effet, elle représente un rappel à la vigilance face aux menaces qui pèsent sur la liberté d’informer et d’expression.
Un droit fondamental encore trop souvent menacé
À travers le monde, plusieurs journalistes sont emprisonnés, censurés, harcelés ou même tués dans des pays autres que le sien pour avoir simplement exercé leur métier. Par exemple, en 2024, selon Reporters sans frontières, plus de 500 journalistes ont été détenus et une cinquantaine ont perdu la vie dans l’exercice de leurs fonctions sur le terrain.
“La liberté de la presse n’est jamais acquise et doit sans cesse être défendue sans relâche”, déclare un journaliste. Dans certains pays, écrire un article, filmer une manifestation ou publier une enquête peut coûter la liberté… ou bien même la vie.
Un métier sous pression
Au sein de la démocratie, les journalistes font également face à des pressions qui sont d’ailleurs encore en pleine croissance. Que ce soit la désinformation sur les réseaux sociaux, la méfiance du public, les attaques verbales ou physiques lors de reportages. Les médias indépendants luttent alors pour leur survie, confrontés à la précarité et à la concentration des groupes de presse. Cependant, la presse est considérée comme un engagement fort pour donner la voix à ceux qui ne peuvent pas.
Un appel à l'éducation et à la mobilisation de tous !
Tout d’abord, l’UNESCO insiste sur l’importance de l’éducation aux médias, dès que nous sommes en âge de comprendre, afin d’apprendre à distinguer les faits des fake news et ainsi comprendre le rôle des journalistes au sein de la société.
À travers le monde, de nombreux événements sont organisés en ce jour, comme des conférences, des ateliers, des expositions et des campagnes de sensibilisation.
Le mot d’ordre de l’édition 2025 est le “journalisme sous pression : défendre la vérité à l’ère numérique”.
Un soutien à la démocratie
Ainsi, la liberté de la presse n’est pas uniquement créée par les journalistes. En effet, c’est un droit citoyen. Elle garantit que chacun puisse accéder à une information fiable, plurielle, indépendante. Sans cette liberté de la presse, il n'y aurait pas de débats, pas de contre-pouvoirs, pas de démocratie vivante comme aujourd’hui.
En cette journée du 3 mai, saluons ceux qui, à travers des mots, des images et leur courage, œuvrent chaque jour pour informer et partager des informations.
Une presse libre, c’est une société libre.
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